Frank PIETRA,

un auteur éclectique

 

Pourquoi j’écris ?

 

Parce que je ne sais pas mieux faire. Certains chantent sous la douche, moi j’aligne des phrases sur un clavier usé. J’écris parce que le monde bouillonne dehors et que le silence, parfois, ne suffit plus. Parce que les mots me tiennent chaud quand l’époque refroidit l’âme. Parce qu’il faut bien opposer quelque chose au vacarme du réel — une phrase juste, par exemple, ou un personnage qui choisit de rester humain quand tout pousse à ne plus l’être.

 

Ce n’est ni une vocation sacrée, ni un calcul éditorial — c’est une nécessité douce, presque physique. Il y a un plaisir infini à ciseler une phrase jusqu’à ce qu’elle sonne vrai, à faire vivre des êtres de papier qui, parfois, nous consolent mieux que ceux de chair. Et puis, il y a le partage : cette étrange alchimie entre la solitude de l’écriture et la rencontre avec le lecteur. Un miracle laïc, chaque fois renouvelé.

 

Le monde actuel, disons-le sans détour, tangue comme un vieux bateau sans boussole. Alors écrire, c’est un peu jeter l’ancre dans la tempête, fabriquer des îles sur lesquelles d’autres pourront accoster. On y rit, on y pleure, on y pense parfois mieux. Et dans le meilleur des cas, on y respire.

 

Voilà pourquoi j’écris. 

 

Et si cela peut aussi faire sourire un éditeur, alors me voilà deux plus fois heureux — parce qu’on n’est jamais trop lu, et rarement trop publié.

 

 

Et, pour ne pas déroger à l'actualité, pourquoi j’ai écrit JEUX DE GENRE ou LE DÉPUTÉ ?

 

Pour le premier, j’ai voulu prendre à contre pied le problème du genre dans le sport et dans la vie de tous les jours… Jeux de Genre, est à la fois audacieux, actuel et profondément humain.

 

Quant au "Député", mon dernier opus, c'est un roman politique acide, une sorte de satire d’une France désabusée qui ne croit plus en ses dirigeants. Miroir lucide — et volontairement déformant — de notre temps morose, Le Député pousse le réel jusqu’à l’explosion et propose une issue aussi imparable qu’inéluctable à ce marasme. Thriller du quotidien, comédie tragique en costume trois-pièces, c’est la version radioactive du pouvoir d’aujourd’hui.

 

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